Xavier Olive research teaching python blog til cli

La page blanche

10 juillet 2009

J’aurais aimé pouvoir écrire correctement. Oui, je sais écrire au fur et à mesure que je pense, ou alors juxtaposer des idées avec des connecteurs logiques. Je sais faire des phrases grammaticalement correctes, mais je ne sais pas écrire.

J’aimerais pouvoir écrire le plaisir d’écrire. J’ai cette volonté d’écrire, une émotion ou une petite voix qui me parle, mais au moins de se transformer en impulsions sur les touches de mon clavier: plus rien. Ces phrases sonnent creux.

À qui veux-je écrire ? À moi-même d’abord. Je n’ai pas la prétention de vouloir écrire à qui que ce soit. Pourquoi ? Peut-être la volonté de me prouver que je sais enchaîner des belles phrases, que je peux produire quelques choses en mettant côte à côte tous ses caractères.

J’ai toujours été impressionné par la magie de ses lettres, qui groupées ensemble forment des mots dans une langue ou une autre. Un a, un α, un 아, un あ, un 啊, un ℵ… qui dit mieux ? On ne peut combiner ceux-ci, mais on peut en combiner d’autres, qui prendront un sens pour des individus d’un groupe, mais ne resteront que des “vagues” pour d’autres.

Aujourd’hui, je suis ici, dans cet aéroport, je veux raconter mon voyage, mais je ne sais comment commencer…